De nombreuses espèces d’oiseaux se sont habituées à la présence humaine. Les colibris, omniprésents, volent de fleur en fleur où ils prélèvent, avec leurs langues, le nectar sucré, et
capturent des petits insectes tout en faisant du surplace et en volant à reculons.
Le colibri huppe ou foufou est d’un remarquable vert vif métallique. Seul le mâle possède une huppe érectile sur la tête.
Le colibri madère est le plus gros colibri de nos iles. Il se caractérise par un bec courbe, mais
surtout par une gorge grenat contrastant avec un ventre noir et des ailes aux reflets métalliques bleu-vert.
Les colibris sont des oiseaux débordant d’énergie. Les extrémités de leurs ailes décrivent un huit 70 à 80 fois par seconde. Sur de courtes distances, ils volent à plus de 150 km/h et changent de direction sans arrêt. Leurs petites pattes ne leur servent qu’à se percher, et ils sont incapables de marcher. Leur cœur bat à plus de 1 000 pulsations par minute. Ils consomment l’équivalent de leur poids de nourriture chaque jour, et la nuit, faute de s’alimenter, leur température corporelle chute.
(Source : La biodiversité de Guadeloupe et de Martinique expliquée aux jeunes. HC Editions)
Le colibri à tête bleue, est une espèce de colibris qui mesure environ 9 à 11 cm.
C’est une espèce endémique à la Martinique et à la Dominique, il fréquente les milieux humides, à partir de 500 mètres d’altitude.
Des quatre espèces de colibris présentes en Martinique, le colibri à tête bleue est la plus rare.
Il fabrique son nid avec des toiles d’araignée que la femelle sécrète.
(Source : Martinique Annu)