L’ilet à Ramiers est un rocher escarpé situé au sud de la baie de Fort-de-France.
Présentant une surface d’environ 3 ha, cet ancien cône volcanique strombolien d’âge récent (environ 400 000 ans) est constitué de coulées de laves massives et de retombées de scories.
S’élevant à 38 m au-dessus du niveau de la mer, ce rocher de forme conique est entouré de côtes pentues, à l’exception d’une petite anse sableuse implantée à la lisière méridionale de l’ilet.
Une végétation arborée quasi continue caractérise l’ilet. La présence de grands Cosmayas (Cratera Tapia), sur la façade est du rocher, lui confère notamment un intérêt floristique majeur, au vu de la rareté de cette essence en danger critique d’extinction.
Depuis 2005, l’ilet à Ramiers est régi par un arrêté préfectoral de protection biototope.
Cohabitent sur le rocher plusieurs espèces d’oiseaux protégés tels que les trois espèces de colibri falle vert (Eulampis holoseriseus), Madère (Eulampis jugularis) ou huppe (Orthorhynchus cristatus).
L’exceptionnelle ouverture paysagère vers les anses de Trois-ilets et des Anses d’Arlet, la baie de Fort-de-France et la baie de Génipa, constitue un intérêt supplémentaire à sa préservation et sa valorisation.
Source :
Littoral de Martinique. Entre nature et patrimoine
Pierre Coquelet. HC Editions.
Site de l’éditeur.
L’îlet, d’une superficie de 3 hectares, est occupé par deux abris et un fortin inscrit à l’inventaire des monuments historiques encore bien conservés. Il bénéfie d’un arrêté de protection de biotope pour la conservation de l’iguane des Petites Antilles. L’îlet à Ramiers frappe par sa grande hétérogénéité. La sucession de cycles imbriqués sur l’échelle de l’évolution végétale (entre le stade arbustif et le sylvatique naissant) pourrait servir d’exemple de restauration des zones xériques érodées.
Source :
Conservatoire du littoral
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