Son actualité
La ville de Les Anses d’Arlet est située au sud-ouest de la Martinique à 13km de la capitale Fort-de-France. Entre la mer des Caraïbes et les villes limitrophes du Diamant et des Trois-Ilets au nord-est.
Elle s’étend sur 25,9 km² et compte sur son territoire une vingtaine de quartiers et de lieux dits. Elle compte 3924 habitants (source Insee).
C’est une ville côtière ouverte sur la mer des Caraïbes et dans le prolongement d’une zone littorale touristique (Les Anses d’Arlet, Diamant, Trois-Ilets). A l’écart des grands centres et à proximité des transports maritimes (Trois-Ilets), elle offre une qualité de vie calme et agréable.
De plus, elle a le privilège de bénéficier de très belles plages et d’une qualité de baignade reconnue par les Martiniquais, mais aussi par les touristes.
Elle se caractérise sur son versant mer des Caraïbes par ses anses, cap et pointes (Petite Anse, Anse Noire, Anse Mathurin, Anse Dufour…) et à l’intérieur par sa topographie de mornes et de pentes sur pratiquement tout le territoire dont le point culminant est le Morne Larcher (477 mètres).
Au cours de ces dernières années, la Ville s’est considérablement transformée par de nombreux aménagements publics (Front de mer, le « Coin des Pères », écoles, entrée du Bourg…) la construction de programmes de logements sociaux et de lotissements. Ces programmes ont contribué à l’essor démographique de ces dernières années.
Quelques grandes caractéristiques de la ville
- Sept ZNIEFF (Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique)
- Un patrimoine bâti et immatériel très riche (église, puits, maisons d’époque, batteries, cinéma, Bèlè Lisid…)
- Un patrimoine naturel exceptionnel (anses, mer, mornes,…)
- 18 km de plages
Une commune qui porte le nom d’un chef caraïbe: le capitaine Arlet
Cette commune aurait pu s’appeler Salomon du nom chrétien pris au contact des Européens au début du XVII° siècle, par le capitaine* caraïbe qui y commandait. Il semble que c’est part.
qu’il résidait plutôt à la Grand’Anse que son nom se retrouve seulement au Cap Salomon.
Le chef caraibe Arlet lui a sans doute succédé, mais aucun récit ne l’évoque en ces lieux. Le Morne d’Alet pourrait toutefois attester de sa présence, car avant la colonisation française, le principal carbet caraïbe est à l’Anse à l’Âne.
L’église du bourg des Anses d’Arlets: de saint Antoine à (saint…) Henry
Dans certaines communes, l’église a été déplacée au gré des ravages des vents ou des redécoupages des paroisses. Aux Anses d’Arlets, c’est le saint patron qui a changé! Saint Henry a en effet remplacé saint Antoine (de Padoue).
Pour comprendre comment cette église a été débaptisée, il faut se rappeler que l’edifice ayant été brûlé par les Anglais en 1762, il a fallu le rebâtir entièrement.
Le marguillier* – personnage élu par les paroissiens pour gérer le temporel de l’église, faire voter les crédits nécessaires et diriger les travaux – est alors un Larcher.
Il prend sa tâche à cœur, utilise ses esclaves pour les travaux, se démène tant et si bien que la nouvelle église devient « son » église. Une grande plaque de cuivre – qu’il a sans doute payée…, fait de lui le bienfaiteur de la paroisse et lui donne droit, outre au premier banc
de l’église, à une messe perpétuelle chaque 16 juillet, soit le lendemain de la fête de saint Henry. En fait, ce n’est pas vraiment ce saint empereur allemand inconnu qui est honoré, mais Barthélémy Henry Larcher.
Les Anses d’Arlet, le 2ème village préféré des Français.
Certains paragraphes de cette page sont extraits de :
Le grand livre de ma commune, mon histoire. Vol 1.
Léo Elisabeth – Cécile Bertin-Elisabeth. Orphie / Canopé Editions.
Site de l’éditeur.