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Plan de gestion 2022-2027
Au terme d’une convention de gestion signée le 24 avril 2014 et renouvelée le 1er avril 2021, le Conservatoire du littoral la confié la gestion opérationnelle de 8 sites à la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique :
Cap Salomon (Les Anses d’Arlet), — Morne Larcher (Les Anses d’Arlet et du Diamant), — Anse Bellay et Mathurin (Les Trois Ilets et les Anses d’Arlet), — Rocher du Diamant (Le Diamant), — Grand-Macabou (Le Marin), — Pointe Petite Poterie / Pointe Borgnèse, — (Le Marin), — Morne Aca (Rivière-Pilote - Marin), — Morne Champagne (Les Anses d’Arlet)
Pour mener à bien les actions de gestion, un plan de gestion concerté couvrant la période 2022-2027 a vu le jour. Il s'articule autour de 4 missions principales :
LE Plan de Gestion
Un plan de gestion est un document stratégique qui définit les actions à entreprendre pour préserver, entretenir, et valoriser un espace naturel ou culturel. Il fixe des objectifs précis pour protéger la biodiversité, gérer les ressources et promouvoir l’accès du public, tout en assurant la pérennité du site à long terme.
Le plan de gestion des sites gérés par l’Espace Sud Martinique a pour objectif de protéger et valoriser les espaces naturels et paysagers du Sud, propriétés du Conservatoire du littoral. Ce projet couvre environ 800 hectares de sites emblématiques, tels que le Rocher du Diamant, Grand Macabou, et Cap Salomon, qui sont préservés de l’urbanisation pour garantir leur accessibilité publique et leur pérennité. Ce plan, intitulé « Plan de gestion 2022-2027», encadre les actions de gestion, comme la surveillance environnementale, l’entretien, et l’éducation à l’environnement, pour soutenir la biodiversité et le patrimoine naturel local.
Objectifs généraux :
• Conservation et connaissance du patrimoine
• Accueil du public
• Valorisation des sites
A l’occasion de la révision du premier plan de gestion et de la définition des enjeux stratégiques du territoire, l’Espace Sud et le Conservatoire du littoral ont organisé des ateliers de concertation pour définir les contours d’une gestion concertée.
Les partenaires et parties prenantes ont ainsi participé à la définition des actions du plan de gestion 2022-2027.
En outre, chaque année, la restitution des actions de gestion est présentée au membres du comité de gestion. Le comité de gestion est composé des communes concernées par la gestion, les institutions publiques, les financeurs, associations, entre autres.
Un plan de gestion est un document stratégique qui définit les actions à entreprendre pour préserver, entretenir, et valoriser un espace naturel ou culturel. Il fixe des objectifs précis pour protéger la biodiversité, gérer les ressources et promouvoir l’accès du public, tout en assurant la pérennité du site à long terme.
Le plan de gestion des sites gérés par l’Espace Sud Martinique a pour objectif de protéger et valoriser les espaces naturels et paysagers du Sud, propriétés du Conservatoire du littoral. Ce projet couvre environ 800 hectares de sites emblématiques, tels que le Rocher du Diamant, Grand Macabou, et Cap Salomon, qui sont préservés de l’urbanisation pour garantir leur accessibilité publique et leur pérennité. Ce plan, intitulé « Plan de gestion 2022-2027», encadre les actions de gestion, comme la surveillance environnementale, l’entretien, et l’éducation à l’environnement, pour soutenir la biodiversité et le patrimoine naturel local.
Objectifs généraux :
• Conservation et connaissance du patrimoine
• Accueil du public
• Valorisation des sites
Pour faciliter la mise en œuvre des opérations de gestion (police de la nature, suivi, inventaire, travaux d’entretien, maintenance, éducation à l’environnement, suivi scientifique) par les gardes du littoral et les ouvriers paysagistes, un plan de gestion a été élaboré de façon concertée. Cet outil de planification sur six ans se veut être opérationnel. Il précise les missions par site à mettre en œuvre ainsi que les objectifs de protection à atteindre annuellement.
Aujourd’hui, notre ambition est de :
- Communiquer sur la valeur patrimoniale de nos sites ;
- Valoriser l’engagement de la Communauté d’agglomération de l’Espace Sud Martinique ;
- Valoriser notre patrimoine naturel ;
- Préserver ces milieux fragiles et riches en biodiversité.


LES ÉQUIPES
La mise en œuvre du plan de gestion est possible grâce à l’expertise des agents de l’Espace Sud.
Espace Sud : Gestionnaire des sites
Équipe projet : Coordination générale, suivi technique et administratif
- Le Service Biodiversité & valorisation du territoire
0696 41 91 87 - Le Service Aménagement & gestion des espaces verts
0696 39 07 40
Équipe opérationnelle : mise en œuvre du plan de gestion
Gardes gestionnaires des espaces naturels
- Entretien et valorisation des sites : 0696 44 49 36
- Animation : 0696 26 09 14
Les ouvriers paysagistes : 0696 25 38 70
Le Conservatoire du littoral : propriétaire des sites
- 05 96 63 84 40 / 06 96 86 01 31 / 06 96 80 47 43
LES SITES
LE MORNE LARCHER/(Les Anses d’Arlet et du Diamant) – 64 ha
• Le Morne Larcher (Les Anses d’Arlet et du Diamant) – 64 ha
Haut de 477 mètres, il porte le surnom évocateur de “femme couchée” à cause de sa topographie née des éruptions volcaniques et de l’érosion naturelle du milieu. Un effondrement sommital est responsable de la formation d’une caldeira au cœur de laquelle s’éleva un dôme. Le Morne Larcher est en effet un petit volcan datant de 1 à 2 millions d’années. La forêt sèche s’est installée sur de gros rochers andésitiques, d’origine volcanique.
A l’époque où Français et Anglais se disputaient la conquête des Antilles, le Morne Larcher permettait de surveiller les bateaux qui passaient au large de la Martinique avant de rejoindre Fort Royal (Fort-de-France). Ce site préservé est classé pour la beauté des paysages. Il est traversé par un sentier qui relie l’Anse Cafard à Petite Anse par le Morne Larcher. Sentier traditionnel du sud, il offre une bonne approche de la forêt sèche à Ti-baume et Bois d’Inde. Certains arbres sont endémiques des Petites Antilles et même menacés d’extinction au niveau local. Le Morne Larcher est la dernière station connue disposant de Bois vert et d’Attrape-sot.
Le sommet du Morne offre un remarquable panorama sur le Rocher du Diamant, la plage du Diamant, et Sainte-Lucie au loin.
LE CAP SALOMON
• Le Cap Salomon (Les Anses d’Arlet) – 149,1 ha
La forêt littorale du Cap Salomon est l’une des plus sèches de la Martinique. Cependant, trois mares se trouvent au sommet du site. Un sentier linéaire relie l’anse Dufour à la grande Anse, et traverse une forêt constituée d’espèces végétales adaptées au climat sec du sud de l’île, telles que les cactées. Depuis ce sentier, il est possible de rejoindre une petite boucle de sentier qui conduit jusqu’aux vestiges d’une ancienne batterie militaire qui surplombe la pointe du Cap.
LES ANSES BELLAY ET MATHURIN
• Les Anses Bellay et Mathurin (Les Trois Ilets et les Anses d’Arlet) – 6 ha
Ce site est accessible à pied depuis l’anse à l’âne située face à l’ilet à Ramiers. Il s’agit d’une zone littorale constituée d’une plage de sable blanc, très confidentielle où viennent pondre de nombreuses tortues marines et où se développe également une activité de pêche traditionnelle et familiale. Le couvert forestier de l’arrière plage est fragilisé par les dégradations causées par les constructions de cabanes de pêche encore présentent sur le site. L’anse Bellay est une plage à galets située plus au nord, essentiellement composée de mangrove en arrière littoral. Des fouilles d’archéologie préventive ont permis la découverte historique de sépultures de la période coloniale et précolombienne.
LE GRAND MACABOU
• Le Grand-Macabou (Le Marin) – 114 ha
Sur la commune du Marin, ce site naturel de forme le cap le plus avancé de la Martinique en direction de l'Est. Le paysage est exceptionnel grâce à la diversité de la végétation bordant la Grande Anse Macabou. Sur ce site protégé, trois randonnées pédestres de difficultés variables sont proposées. Au XVIIIème et XIXème siècles, la canne à sucre était cultivée sur tout le domaine du Grand Macabou. Le déclin de cette production agricole s’est traduit par une extension des savanes herbacées, formant de véritables prairies naturelles. Aujourd’hui le domaine du Grand Macabou est composé de formations végétales variées, telles la mangrove, la savane herbacée, la savane arbustive, des fourrés épineux et la forêt sèche. La quasi-totalité du site a été identifiée en 1994 comme une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF). Le site renferme un plan d’eau, l’étang Massel, qui était au siècle dernier une carrière de sable.
L'ENSEMBLE POINTE PETITE POTERIE / POINTE BORGNESE
• La Pointe Petite Poterie – 1,6 ha (Le Marin)
Il s’agit d’un site littoral de type savane enherbé avec un peuplement boisé épars dominé par les mancenilliers. Cette zone supporte une construction occupée par un riverain qui a fait l’objet d’une mise en demeure de quitter les lieux dans le cadre d’une décision de justice prononcée par le TGI en faveur du Conservatoire du littoral.
Ce site présente un grand intérêt archéologique de par la présence d’un four à poterie et d’un four à chaux, vestiges de l’habitation Dalençon datant d’avant le 18ième où se développait une activité céramique intense.
L'ENSEMBLE POINTE PETITE POTERIE / POINTE BORGNESE (suite)
• La Pointe-Borgnèse – 10 ha (Le Marin)
Situé dans le prolongement du massif boisé du Morne ACA, la forêt littorale sèche de la Pointe Borgnèse est ceinturée d’un petit sentier en boucle de 30 minutes. Cette forêt littorale borde une petite plage de sable blanc très confidentielle. Les ruines d’un four à chaux sont visibles le long de la plage gérée par l’ONF où subsistent également les ruines d’une ancienne batterie militaire.
D’autres vestiges ont été dégagés en 2019 par la CAESM sur la Pointe la plus à l’ouest. On y découvre un ensemble de bâtiments anciens en ruines composés d’éléments de poterie, certainement en lien avec l’habitation Dalençon de la Pointe petite poterie.
La Pointe Borgnèse est aussi l’un des plus beaux sites pour explorer les fonds marins. De nombreux poissons coralliens adultes sont alors visibles, tels le Chirurgien (Acanthuridae), le Poisson Perroquet (Scaridae) ou l’Ange Français (Pomacanthidae).
LE ROCHER DU DIAMANT
• Le Rocher du Diamant (Le Diamant) – 6 ha
Le Rocher du Diamant est un îlot volcanique haut de 176 m situé face au Morne Larcher. De par son emplacement stratégique, le rocher du Diamant a souvent joué un rôle significatif dans l’histoire de la défense de l’île. Ce piton rocheux constitue un attrait touristique tant pour son histoire que pour son caractère paysager et sa biodiversité. L’accès y est interdit pour des raisons de sécurité et pour éviter le dérangement des oiseaux marins qui s’y arrêtent chaque année en période de nidification. Pas moins de 13 espèces d’oiseaux ont été observées en 2004 (Noddi brun, Sterne bridée, Paille en queue à bec rouge). Ce piton volcanique se poursuit sous la surface de l’eau. Les grottes, tombants, rochers et pentes sableuses sont autant d’habitats pour une faune et une flore aquatique : 18 espèces de coraux et 38 espèces de poissons coralliens y ont été identifiés.
LE MORNE CHAMPAGNE
• Le Morne Champagne (Les Anses d’Arlet) – 12 ha
Le site du Morne champagne fait partie intégrante de la chaine des volcans de la presqu’île du sud-ouest de l’ile. Il comporte un cratère de 150 m de diamètre au centre duquel on retrouve une mare temporaire. Cet espace, autrefois cultivé, puis délaissé par l’homme, est actuellement couvert d’une savane parsemée çà et là de vieux campêches.
Un sentier littoral partant du bourg des Anse D’Arlet jusqu’à la plage de Grande Anse permet de découvrir les ruines d’une ancienne batterie et d’une poudrière.
LE MORNE ACA
• Le Morne Aca (Rivière-Pilote - Marin) – 238ha
Le site du Morne Aca est un vaste espace naturel d’environ 238 ha. Il présente un patrimoine biologique très riche, d’une grande diversité floristique et faunistique. Les pentes boisées du Morne Aca constituent un des éléments majeurs de sa qualité paysagère.
La forêt possède de très nombreuses espèces dont certaines sont d’une grande rareté à l’échelle de l’île et même des petites Antilles : c’est le cas de l’Exostemma Sanctae Luciae (Quiquina montagne), l’Exothea paniculota, le Myrciaria Floribunda (Coco caret) et le Bois d’Inde qui dans les meilleurs endroits, peut dépasser les 20m.
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- © Photos : Shutterstock, Baptiste MANTAUX, La brigade de l’environnement, Service aménagement paysager Conservatoire Botanique Nationale de Martinique, Anthony CAROLÉ, Sabine MIKART
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